A priori N°5

Rien de tel que la 5ème République – après tous les déboires que nous avons connus au cours des Républiques antérieures...

Le président de la République est au dessus des institutions (il est tellement au-dessus d’ailleurs qu’il ne peut même pas être jugé pour ce qu’il fait) : ce n’est pas lui qui dirige l’exécutif puisque cette responsabilité incombe au 1er ministre, ce n’est pas lui qui intervient dans le cours de la justice puisqu’il est justement le garant de son indépendance, et ce n’est pas lui qui définit le législatif puisqu’il ne décide pas de l’ordre du jour de l’assemblée et qu’il n’intervient pas devant le parlement.

On me dit à l’instant que ce dernier aspect – et peut-être d’autres – sont à mettre à l’ « imparfait ». N’y voyez aucun jugement de valeur, l’imparfait est simplement un temps du passé de la langue française.

Au présent, cela donne « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ».

Quand au futur…

Deux présidents

« C’était il y a longtemps, tu sais… Si, il y a un évènement dont je me rappelle bien, ça avait fait rire tout le monde. Un journal avait fait un sondage en posant cette même question, mais de façon un peu plus vicieuse. Ils demandaient en substance «  faites-vous confiance à l’actuel président de la République pour garantir l’indépendance de la justice, ou préféreriez-vous quelqu’un comme Badinter à la tête d’une présidence de la justice indépendante de l’exécutif ? ». Ce Badinter c’était un gars plus très jeune mais qui était respecté, et c’était l’exemple de responsable que des gens à l’époque auraient aimé voir à la tête de cette nouvelle institution. Et en face, le président, c’était… comment il s’appelait ?… »

Deux présidents – voir p. 176 à 182

Contributisme et autres contes
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