A priori N°3

Défendre son propre pays est bien le meilleur moyen de lui faire honneur.

Il vaut mieux dénoncer les excès et les crimes des autres pays, n’est-ce pas, – notamment ceux que commettent les Etats-Unis avec leur toute-puissance et leur décadence – plutôt que de faire dans l’auto-flagellation qui plait tant à certains et de critiquer la France. Car cela affaiblit la voix de notre pays, pays des droits de l’Homme, qui se bat pour le droit et la justice.

A moins que ce ne soit l’inverse ?

Une histoire de pailles et de poutres

« En Turquie, il est difficile de parler du génocide arménien. C’est un tabou. On peut même être poursuivi en justice pour contredire la doctrine officielle – qui ne parle que de massacres, conteste le nombre de victimes, nie la préméditation et l’organisation du génocide, retourne la responsabilité sur les Arméniens eux-mêmes, pour in fine tenter de faire diversion en soulignant les représailles des milices arméniennes sur les Turcs. A côté d’une petite minorité d’intellectuels turcs qui lutte contre cette réécriture de l’histoire, c’est essentiellement la communauté internationale qui exerce une pression pour la reconnaissance du génocide, par le gouvernement turc et par la population en général. A l’étranger, au moins, le génocide arménien est reconnu. En 2005, pour la première fois, a été organisée à Istanbul une conférence intitulée Les Arméniens ottomans au temps du déclin de l’empire. Un seul homme politique turc y a participé… »

Une histoire de pailles et de poutres – voir p. 146 à 168

Contributisme et autres contes
Télécharger

Pour prolonger la réflexion :

Retour